La BD «Demain, demain», de Laurent Maffre, retrace le quotidien d’une famille d’Algériens du bidonville de la Folie, à Nanterre, de 1962 à 1966. A l’époque, la France des Trente glorieuses encourage l’immigration pour nourrir ses industries en mains d’œuvre bon marché. Mais elle n’a pas prévu de logement.
Nanterre compte dix-sept bidonvilles. La Folie est le plus vaste d’entre eux : Il s’étend sur 23 hectares, aux frontières du chantier de l’Epad où se construit alors le quartier d’affaire de la Défense. Il compte 8 000 à 10 000 personnes, dont une majorité d’Algériens qui ont fui la guerre et les camps de regroupement d’Algérie.
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