Les agences des Nations unies ont choisi de mettre l’accent sur le mariage précoce et ses conséquences, à l’occasion de la première édition de la Journée internationale des filles, fixée au 11 octobre.
C’est une pratique rarissime en Europe mais presque banale dans de nombreuses régions du monde. Le mariage précoce, dont la définition est l’union d’une fille ou d’un garçon avant l’âge de 18 ans, touche une fille sur trois en moyenne dans les pays en développement, selon une étude de l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance. Environ 70 millions de jeunes femmes, âgées de 20 à 24 ans, ont été mariées avant 18 ans, et 23 millions avant leurs 15 ans, d’après des estimations de l’ONU. Des pratiques courantes dans des pays comme le Niger, le Tchad, le Mali ou encore le Bangladesh.
À l’échelle internationale, une convention des Nations unies, qui date de 1962, recommande à tous les États « d’abolir le mariage des enfants et les fiançailles des jeunes filles avant l’âge nubile ».
Cinquante ans plus tard, seulement 103 pays ont établi à 18 ans l’âge légal du mariage pour les filles et 126 pour les garçons. En France, le Parlement a modifié le code civil en 2006, repoussant de 15 à 18 ans le mariage des jeunes femmes.
Cinquante ans plus tard, seulement 103 pays ont établi à 18 ans l’âge légal du mariage pour les filles et 126 pour les garçons. En France, le Parlement a modifié le code civil en 2006, repoussant de 15 à 18 ans le mariage des jeunes femmes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire