Le 12 mai 1915 – 
Mon cher Vougnon – 
Excuse notre indigence = nous nous étions mis en route Bourdon et moi, pour retrouver Millot, en repos près d’ici ; mais Millot au repos manœuvre sur le plateau ; il nous faut attendre son retour – dans mes poches pour t’écrire, je n’ai trouvé que ce souvenir de Soissons - 
Les Boches s’obstinent ici – nous attendons patiemment leur départ – voilà 3 mois ½ que nous progressons sur place dans un odieux petit patelin – 
La garnison, la caserne (illisible) ennuyeuse vie, sont reparu ici – Dommage ! on ne s’embêtait pas trop– 
En bécanes, je pousse qq fois jusqu’auprès de Bourdon, - lui, s’aventure de temps  en temps chez vous – a quand ta prochaine visite en aéro ! – 
Ta nouvelle vie te plait-elle ? 
Et Mme Vougnon ? Et la fillette ? 
De bien bonnes amitiés
F. Varlet
Lu et approuvé : 
C. Bourdon 
Le fainéant !! 
Varlet 
 
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